Tout près de la gagne à Quelneuc
Ce n’est pas sans ambitions que le VSQ s’est rendu le dimanche 17 novembre 2013 à Quelneuc pour se confronter aux meilleurs cyclo-crossmen et cyclo-crossladies de l’hexagone. Si – pour une fois – il n’y a pas eu de victoires, nos champions ont été largement à la hauteur de l’événement. On regrette simplement que nos adversaires (bien trop surentraînés) n’aient pas été capables de se mesurer à nos « Bleu & Or ». Les duels n’ont pu avoir lieu qu’à distance, ce qui relativise évidemment la performance des mieux classés du jour.
L’exploit de la journée revient à notre championne Amélie Poupon qui est revenue de Quelneuc avec une majestueuse 26e place (largement meilleure que son initial objectif de Top 30) et 7 points au classement général des Françaises. Après un départ très prudent, Amélie a remonté ses adversaires une à une. On regrette la décision de l’UCI de limiter l’épreuve féminine à 40 minutes, avec une heure de course Amélie serait entrée dans le Top 20 ! Notre leader se retrouve à la 34e place du classement La France Cycliste.
Inspirés par les performances collectives de nos prélicenciés et poussin(es), les U23 abordaient l’épreuve de Quelneuc avec de hautes ambitions (on pouvait légitimement songer à un triplé). Baptiste Flégeo, Etienne Le Roux et Simon Kerouédan se sont bien battus mais ont finalement dû laisser la victoire au Champion du Monde junior 2011 (le professionnel Italien Venturini). Victime d’une chute peu après le départ, Etienne a dû se contenter de la 52e place. Simon a pris la 64e place sans avoir pu s’adonner à son sprint final. Baptiste a vécu une belle remontée jusqu’à la 36e place.
Simon en pleine remontée, il n’est pas encore essoufflé.
Grand spécialiste du 110 mètres haies, Etienne survole les planches.
Baptiste approche du Top 30, Venturini sait à quoi s’en tenir pour la prochaine manche à Flamanville.
Après les U23, on a vu l’entrée en scène des cadets, nos petits Adrien Le Berre et Malo Moysan. Mal placés au départ, nos brillants élèves ont réussi une belle course. Ils n’ont malheureusement pas pu être au contact de leur compatriote Mickaël Crispin, facile vainqueur du jour. Entrée à la 87e place dans la prairie, Adrien se classe finalement 61e. Malo a aussi vécu une belle remontée, 139e en haut du premier escalier, il a pris la 120e place.
Malo a été freiné dans sa remontée par la masse d’un peloton de 180 coureurs.
La journée à Quelneuc a été conclue par l’entrée en scène de notre leader Sébastien Le Naour. Hélas, notre coureur n’était pas dans les meilleures dispositions pour lutter d’égal à égal avec Francis Mourey. Il faut dire que Mourey n’avait pas osé courir la veille, contrairement à Sébastien qui avait fait honneur à ses couleurs en se classant 2e à Quimperlé (détail non négligeable). De plus, Sébastien a été fortement pénalisé par un voyage mouvementé entre Quimperlé et Quelneuc (il a été retardé sur la route et n’a pu arriver sur Quelneuc que très tard en soirée) alors que Francis Mourey était depuis la fin d’après-midi dans un hôtel de grand luxe.
Sébastien a toutefois abordé cette compétition avec la motivation et la conviction qui ont fait sa légende. Mais hélas (une fois de plus) on lui a désigné la dernière ligne au départ. Il a tenté en vain de revenir sur Mourey mais il fut freiné dans sa remontée par des planches plus hautes que prévues. Tous ces petits détails accumulés ont creusé l’écart entre ces deux hommes. D’après les commissaires, Sébastien a pris la 61e place (mais 2e ou 61e c’est un peu la même chose quand on a seulement la victoire en tête). Notre leader s’est vengé de Mourey en gagnant le coeur d’un public reconnaissant et admirant la performance d’exception réussie à Quelneuc. Si Mourey avait couru à Quimperlé la veille, pas sûr qu’il aurait été en mesure de signer la feuille d’émargement de Quelneuc… Mais, à bien y réfléchir, Sébastien Le Naour n’est-il pas le vainqueur de cette course ?
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La table des athlètes, au coeur du village olympique, déjà beaucoup de concentration.
En grands professionnels, les directeurs sportifs ont discuté « stratégie » jusque tard dans la nuit.
